Stérilisation
(dernière modification en novembre 2018)
Tout cabinet doit obligatoirement disposer d’un stérilisateur performant régulièrement contrôlé et entretenu. Il y a une obligation de résultat en matière de stérilisation.
Le stérilisateur doit faire l’objet d’un contrat de maintenance avec le fournisseur. Il est conseillé de prévoir un contrat de remplacement dans les 24h en cas de panne.
L’autoclave doit être à cycles de type B (charge poreuse) et réglé pour obtenir une température de stérilisation de 134°C pendant une durée d’au moins 18 mn (cycle prion).
Une circulaire ministérielle du 14 mars 2001 rappelle qu’aucun autre mode de stérilisation (chaleur sèche / poupinel, irradiation, oxyde d’éthylène, gaz plasma basse température…) n’est recommandé. Ils ne permettent pas une stérilisation efficace contre les prions. Il est conseillé de consulter les guides établis par la Direction Générale de la Santé et notamment le Guide de bonnes pratiques pour la prévention des infections liées aux soins réalisés en dehors des établissements de santé.
Lors de l’achat d’un appareil de stérilisation, le choix du chirurgien-dentiste doit se porter sur un petit stérilisateur (moins de 60 litres) à vapeur d’eau qui respecte les 6 points suivant :
- marquage CE selon la directive 93/42 CEE,
- conformité à la norme NF EN 13060,
- cycles de type B (et non de type S ni de type N),
- présence d’un dispositif d’enregistrement des paramètres des cycles,
- conformité à la norme NF EN 554 (qualification opérationnelle par le fournisseur ou société spécialisée),
- conditions de maintenance contractualisables avec le fournisseur ou une société spécialisée
La tenue d’un «cahier de stérilisation» est préconisée avec l’archivage des contrôles (enregistrement du cycle, intégrateur physico-chimique, test de Bowie-Dick).
La stérilisation doit être précédée :
- d’une pré-désinfection
- d’un nettoyage
- d’un rinçage
- d’un séchage parfait.
La traçabilité de cette stérilisation doit être assurée (article L. 5212-1 du code de la santé publique) par l’utilisation d’un registre spécial qui doit comporter :
- la liste des instruments à stériliser
- la date et l’heure de chaque cycle
- le nom du responsable
➔ POUR ALLER PLUS LOIN : Pratiques-professionnelles-vigilances/hygiene-et-asepsie.html